À deux tours de laminoir de l’église Saint-Bo(lo)niface, Giacomo Toschi a fait de l’Osteria Bolognese le sanctuaire de la cuisine ritale familiale, balancée comme dans son Émilie-Romagne natale. Chaises cannées rouges, nappes à carreaux et joyeuses kitscheries aux murs… une déco tradi raccord avec l’authentique cuisine servie ce soir-là : mimi asperges vertes poêlées all’emiliana – arrosées d’un sirupeux vinaigre balsamique de Modène ; gargantuesque tourte aux PDT, truffes et cèpes ; dodus tortellinis crémés de parmesan ; ou, (re)commandées un autre soir, magistrale pasta al ragù, acoquinant tagliatelle aux œufs expertement tirées à la main et sauce mijotée des heures ; avant un imparable tiramisu aux biscuits savoiardi et mascarpone. Résa indispensable, sauf le mercredi, où il faudra tout de même invoquer la déesse bolognaise pour dégoter une table. // Monica Nolli
POUR LA SOIF ? Un casting modeste qui rend hommage aux vignerons d’Émilie-Romagne, comme ce lambrusco Grasparossa di Castelvetro (34 € la bouteille) ou ce sangiovese bio Giogiò de l’Azienda Giovannini (32 €)…
LES PRIX : antipasti 11,50 à 27 €, pasta 19-23 €, secondi 25-27 €, dolci 7 à 8,50 €.
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