Voyage au bout de la nouille ! Mais pas n’importe laquelle : la soba, divin fil de pâte au sarrasin, porté aux nues dans cette hutte à japonités tout en bois et mobilier indus’. Au total, seize versions signées Katsuaki Okiyama (chef du génial gastro de poche Abri), servies chaudes ou froides : canard-poireaux, champignons, tofu frit… Le soir, la carte dévoile d’autres délices izakayesques, du plus balisable (flan salé à l’anguille, bœuf fumé au foin…) au plus audacieux – intestin de cabillaud au kimchi, langue de bœuf et betteraves mijotées dans une sauce miso au vin rouge… Pour nous : cool combo encornet-épinards et sauce miso ; aérienne mousse de poisson en beignets ; et inévitables soba froides à trempouiller dans une sauce soja (qu’on mélange avec de l’eau de cuisson des nouilles à la fin), servies avec d’arachnéennes tempura de gambas et légumes. En dessert ? Tentez la crème brûlée au sarrasin plutôt que le duo de glaces thé-sarrasin, plus anodin. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Une courte carte de vins proposés uniquement au verre (vouvray des Breton, marsannay rouge et blanc de Dominique Laurent ou chiroubles de Christophe Pacalet, 5-9 €) et une sélection de sakés qui fait prendre le Shinkansen : préfectures de Hyogo, Niigata, Saga… (verres 8-10 €, bouteille de 72 cl à partir de 45 €).
LES PRIX : soba 9-17 €, assiettes 4-19 €, desserts 6 €.