Relookée par le succès, la grisonnante cantine des débuts a laissé place à un pimpant décor de murs bleu-poudré, carreaux de ciment et tables bistrot émaillées. Mais qu’importe le fournil tant qu’on a la vera pizza napoletana de Guillaume Grasso, digne descendant d’une lignée pizzaïole centenaire… La formule magique ? Un maxi-four en brique, une pâte gonflée à bloc, pétrie deux fois par jour, et des ingrédients droits dans leur Botte ! Ce soir-là, dans la salle archi-comble(é) : mozza di bufala bluffante de fraîcheur juste flanquée de tomates corbarino et de roquette ; Marinara franchement mamma miam empilant les origines pedigrees – tomates des flancs du Vésuve, anchois de Cetara – dans une sauce tomate à l’ail, engloutie tout en louchant sur l’aguicheuse Provola e Speck posée sur la table d’à côté – base provola et artichauts lambrissée après cuisson avec du speck tranché fin ; avant un tiramisu ouaté sous des volutes de mascarpone à la pâte de pistache qui tabasse e basta ! // Pica Bidon
POUR LA SOIF ? Une sélection de quilles qui couvre tout le répertoire italien, du cannonau de Sardaigne (8 € le verre) au montepulciano des Abruzzes (6 €) en passant par la falanghina campanienne (39 € la bouteille).
LES PRIX : antipasti 7-9 €, pizzas 6-20 €, desserts 6-7 €.
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