Il y a presque un siècle, Victorine Ansanay-Alex, éleveuse de vaches abondance, ouvrait un café- épicerie dans ce chalet, où son petit-fils James, soixante-dix ans plus tard, décida d’ouvrir un resto avec de grandes tables d’hôte et des chaises en peau de vache. Aujourd’hui, c’est Denis Vinet le cuistot, beau-frère dudit James, qui assure le bel ordinaire à coups de fondues et de chouettes menus. Dans celui à 44 €, l’autre soir : gracieux tronçons glacés de carottes jaune et orange, crosnes et navets, sur une purée au lait d’amande zébrée d’une émulsion d’ail noir ; coquet pavé de lieu jaune à la peau croustillante, beurre blanc citronnelle-gingembre et légumes racines sautés – ou blanc de poulette de 120 jours, rôti et servi dans son jus avec sa farce et un triptyque de PDT (tournées, en chips et en purée) ; avant un (trop) gros millefeuille au caramel avec boule de glace vanille. A.S.
POUR LA SOIF ? Une quarantaine de vins du coin : apremont du Domaine Masson (7 € le verre), chignin- bergeron de Gilles Berlioz (52 € la bouteille), savoie rouge du cousin Adrien Berlioz (46 €), roussette-de- savoie de Giachino (39 €)… Mais aussi de clinquants girondins, comme ce pauillac Pontet-Canet (250 €).
LES PRIX : Fondue 25 €, formule 27 € (midi en semaine), menus 33-49 €, enfants 15 €.
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