Dans ce village au pied des monts du Cantal, demandez l’ancien garage de la famille Peythieu ! Transformé en lumineux bistrot par l’autodidacte Dominique Peythieu (baies vitrées, cuisine-verrière, luminaires indus’), c’est désormais le lieu idéal pour faire le plein de pounti (pâté aux feuilles de blette, lardons et pruneaux), potée auvergnate et autres spécialités terroiristes. Secondée par Kiki, son alter ego de toujours, la bonne mère cantalienne décline son menu à l’oral, en s’excusant presque de son prix… Cette fois-là : tarte feuilletée aux tomates, oignons et courgettes, encanaillée de saint-nectaire fondu ; rôti de veau de Riom-ès-Montagnes antifade, lesté d’un aligot maison hyper-lacté et d’une plâtrée de patranque en prime (pain bouilli avec oignons, crème et tome, quintessence d’une recette de buron) ; indispensable palette de saint-nectaire, bleu de Laqueuille, cantal et chèvre de Trizac ; et pour s’achever définitivement, des profiteroles choco aux moelleux choux maison. Bon à savoir : la pompe à essence devant le resto fonctionne toujours ! // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Un carburant plus ordinaire que super : pic-saint-loup rouge de Sainte Lucie d’Euzet (3,50 € le verre), cahors du Château Pineraie (20 € la bouteille) ou médoc de Lacombe Noaillac (35 €).
LES PRIX : menus 20 € (en semaine) et 25 € (samedi et dimanche)
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