Avec ses deux gros tonneaux à l’entrée, ses rangées de quilles et ses affiches de Michel Tolmer au mur, le bistrot des Vieilles Canailles est devenu LE rendez-vous des Aixois·es œnophiles et touristes bien renseigné·es. La raison du succès ? Des plats super canaillous signés Pierre Hochart (ex-Ducasse à Monaco) et, en renfort, des jajas pas choisis au doigt mouillé. La dernière fois, parmi les propositions de l’ardoise scandées théâtralement par Frédéric Marcel en salle, on fit main basse sur une fraîche salade de graines de boulgour croquantes, bourrée de cacahuètes concassées, grains de gros sel bien dosés et suprêmes de citron vert atomiques ; puis un ceviche de bonite (à la découpe grossière mais méchamment fondante) mariné au gingembre, coriandre et citron, ensaladé avec haricots verts, tranchettes de pêches jaunes, concombre, daïkon et petits pois ; avant un chou craquelin bien potelé fourré de crème de sésame grillé, barbotant dans un jus de fraises ciflorettes. En un jour plus viandard, on aurait tout aussi bien pu taper dans la cervelle d’agneau en persillade, la langue de bœuf snackée pesto basilic et pancetta di Colonnata, la ganache au chocolat et grenache… // Henriette Ma
POUR LA SOIF ? Une immense ardoise de jajas sains : proprissime aligoté du Domaine Derain (8 € le verre), cinsault provençal de Pierre Michelland (37 € la quille), rêve de chenin blanc d’Anne Claude Leflaive (67 €)…
LES PRIX : formule et menu 23-28 €, carte 30-47 €.
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