Cette planque à dim sum guérit le seum ! Soit quelques tables de bois blond, du papier-peint exoticool et une cuisine semi-ouverte d’où fusaient ce midi-là force petites bouchées cantonaises, à tremper dans l’explosive sauce sriracha : poulet, menthe, cacahuètes ; bœuf, basilic thaï, citronnelle ; porc, aubergine, magret fumé… À accompagner de sides parfaitement exécutés par le patron, Paul Léonard, qui vient de passer la main à Lucas Chevalier : gros bao burger à l’agneau confit dégoulinant de sauce curry ; extra tataki de bœuf dans une sauce au sésame et oignons frits, servi avec un bol de riz pimpé au jus de combava et d’orange ; re-tataki de thon rouge flashé par du citron confit et une géniale vinaigrette au fenouil ; parfaite salade de papaye verte et mangue mi-mûre pour se rincer le palais ; avant un plus classique fondant choco, fève tonka et caramel au beurre salé. Un bémol ? Paulo a la fâcheuse tendance à vociférer sur son serveur devant les clients… Dommage ! // Antoine Antoine
POUR LA SOIF ? Thé glacé Mangajo (4 € les 25 cl), mousse Tsingtao bien fraîche (5 € les 33 cl) et quelques pifs dont un côtes-du-rhône rouge d’Elodie Balme (24 € la bouteille) et des vins au verre sans intérêt.
LES PRIX : dim sum 7-9 € les quatre, sides 4-11 €, desserts 5,50 à 7 €.