Pop coréenne langoureuse, ampoules nues, comptoir en bois clair marqueté, plan de travail en béton… Qu’il a du chien Le Mandoobar de Kwang-Loc Kim, toujours autant pris d’assaut midi et soir par une clientèle d’affaires cravatée et des fashionistas décravaté·es ! Ce midi-là, le chef sud-coréen nous en mit plein les baguettes avec sa panoplie de mandoo (raviolis cousins des gyozas japonais, à base de pâte de farine de blé et de riz gluant translucide), pelliculant une farce toujours aussi parfumée : de poulet, fenouil haché, carottes, badane et shiso ; de bœuf mariné au soja, tofu ail et graines de sésame ; de crevettes, tofu, coriandre et huile de sésame… La suite ? Une sélection de tartares tranchés minute et travaillés avec la même minutie diamantaire : version thon aromatisée de poudre de piments coréens et algues grillées ; bœuf en tranches de rumsteck mouillées d’huile de sésame ; ou en version nacrée de dorade royale, flattée de poivre coréen “chopi”, sarrasin et pousses de shiso. Desserts tout aussi mono-miamesques en déclinaison de glaces maison : coco-charbon, yuzu-menthe, pandan-sarrasin, passion sarrasin… · Omar Ciboulette
POUR LA SOIF ? De quoi titiller le yin et le yang du gosier : bière coréenne Gang Nam par Corea Spirit (6 € les 33 cl), saké japonais junmai ginjo de Workshop Issé (13 € les 9 cl), becsé-ju (alcool coréen issu de la fermentation de riz gluant et d’épices à 22 € la bouteille), et sélection de thés coréens, noir ou oolong (10 €)…
LES PRIX : raviolis 11-15 € (8 pièces), tartares 13-15 €, sides 5-10 €, sorbets 5 €.
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