Calibrées pour le take-away pendant l’ère covidienne, les mexicanailleries de Beatriz Gonzalez (Neva Cuisine, Coretta), Matthieu Marcant (son mari) et Alexis Bouyer (passé par Coretta et Cheval Blanc) passent à mesa ! Et quelle table, avec son carrelage signé Studio GdB, son comptoir carotte ondulé et ses miroirs tortillards – la cheffe et ses tacolytes donnent à voir et à manger… Au rythme du laminoir débitant la tortilla de maïs nixtamalisé, on y déjeune en terrain latinconnu : des frijoles refritos, une sorte de purée de haricots noirs rissolés, ici avec du tahini endiablé de piment fumé, où enfouir de tip top totopos (chips de maïs) au charbon ; un épique elote, soit un épi de maïs grillé lustré de mayo au jalapeño ; une quesadilla au chipotle enserrant tomme de vache et purée de haricots à l’épazote (herbe aromatique mexicaine) sous du guacamole et de la coriandre ; avant des tacos au taquet, dont un oufissime al pastor avec de l’épaule de porc marinée au piment guajillo, au chipotle meco, au jus d’ananas et à l’achiote, ou encore une décli végétale collant-serrant chou, fleurs d’hibiscus et graines de moutarde. Puis, en guise de dépimentation, un Jenga de churros fardés de sucre et de cannelle. // Scotty Lard
POUR LA SOIF ? Des distillats mésoaméricains qui aztècotent les verres à shot (tequila El Destilador pur agave à 6 € ou mezcal Madre à 11 €), l’imparable margarita (10 €) et les cocktails griffés (comme ce Paloma mêlant tequila, pamplemousse, citron vert, sirop d’agave et eau pétillante, 11 €), ainsi qu’une agua fresca maison à l’hibiscus (4 €).
LES PRIX : tacos et quesadillas 12 à 17,90 € les 3 ou 4 pièces, sides 4,90 à 9 €, desserts 5,50 €.
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