Il pète toujours le feu, l’izakaya classieux de Benoit Simon (ex-Chateaubriand) et Takao Inazawa (ex-Verre Volé), avec son look à la milanaise 70’s signé Federico Masotto – mélaminé lie-de-vin, miroirs quadrillés, déco de mousse anti-bruit. Dans les assiettes, toujours cette alchimie mi-démone mi-nippone, comme ce soir-là, à la carte : fondantissime foie de lotte ankimo bardé de daïkon râpé, œufs de saumon et ponzu maison ; ventrèche de thon rouge fumée asticotée par des pêches plates, un ajo blanco et du shiso ; crousti-pigeon de Racan façon karaage ; déments raviolis vapeur au porc, crevettes et tourteau breton ; solide carré de veau, avec PDT et tomates à la provençale ; avant une enjôleuse glace au thé matcha, accompagnée d’un mochi aux haricots azuki et de fraises. Autre bon plan, les assiettes du déj’ avec, par exemple, des beignets façon okonomiyaki, des tripes de veau mijotées sur un lit de riz nippon, pimentées et accompagnées d’un œuf mollet, puis un annin tofu travaillé avec une gelée d’amandons d’abricot et de fraises. // Jean Pascal
POUR LA SOIF ? Faites confiance à Benoit, diplômé d’un master en soifologie (spécialité nature) : bourgogne-aligoté du Domaine d’Édouard (7 € le verre), beaujolais-villages de Guy Breton (6,50 €), cheverny rouge de Christian Venier (35 € la quille), riesling grand cru signé Rieffel (55 €)…
LES PRIX : carte 27-35 € (midi) et 48-73 € (soir).
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