ien ancré côtés pair et impair de la rue du Cherche-Midi, le prodige Sébastien Leroy, fils d’agriculteur, élève des Beaux-Arts puis bistrodidacte, continue de naviguer entre sa mini-cave et son maxi-bistrot. Celui-là même (pierres et poutres blanchies, tables en bois blond, banquettes noires) où l’on engloutit l’autre soir des assiettes au cordeau : cinglant œuf mollet / crème ciboulette, ou fondant sashimi de thon condimenté de cerises et d’une étonnante sauce vierge au basilic pour mon voisin ; tartare de bœuf au couteau végétalisé de pousses d’épinard et salicornes, relevé par un duo salsa verde et crème, accompagné de fondantes pommes de terre au four ; et pour boucler le tout, un sablé aux abricots confits déstructuré posé sur une crème verveine à tomber. Côté cave, les jus s’accommodent de quelques grignoteries bien loties : tarama, œufs mayo, saucisse de Morteau et pickles, sardines au citron… // Albertine Simonet
POUR LA SOIF ? Nature toute ! Blanc Sans Rancune du Domaine Ozil (7 € le verre) ; orange One musk a night signé le Domaine du Haut-Planty (8 €) ; rouge L’Enchanteresse de La Grapperie (52 € la bouteille), bulles alsaciennes de Lucas et André Rieffel (34 €) ; mais aussi cidres et bières bien sourcés comme le N°5 de la brasserie Philomenn (26 €), ou l’IPA Baccaloréale (6 € les 33 cl)…
LES PRIX : côté bistrot, formules 32-39 € (midi), carte 30-50€, ou côté cave, menu 19 € (midi), assiettes à partager 4-20 € (soir).
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