La crème de la crème

12 glaciers pour perdre la boule cet été

Dans nos bagages bien sourcés, il y a… de fortes chaleurs, quelques gouttes de sueur, et un doux bonheur : des glaces à léchouiller tout l’été, à l’heure où le soleil tarde délicieusement à se coucher.

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    Gaëlle Vieillefon
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© Café Isaka

Cette année encore, le Fooding vous sert en coupe, bâtonnet ou cornet la crème de la crème glacée et des sorbets à engloutir aux quatre coins de France, et même de Belgique… Que c’est bon d’avoir les boules !

Bataille de boules de neige

Cet été, tous les coups (de langue) sont permis ! Chez JJ Hings, dans le 10e parisien, Julia Bell turbine des amours de glaces inspirées de ses origines néo-zélandaises (comme ce parfum abricot-camomiel, infusé à la camomille sauvage), mais aussi en version italienne, au bon goût de fraises fraîches. Le tout dressé dans un cornet maison au petit épeautre, ou en ‘dwich glacé au peanut butter… Ça commence bien !

JJ Hings – 5, rue de la Grange-aux-Belles, 75010 Paris. À partir de 4 € la glace.

Ramener la coupe à la maison

Depuis plus de quatre générations, la famille Cerdini fait retomber la pression et la température à l’enseigne de Beatrix. Au menu : une lemon pie, faite de crème glacée au lait de vache, sorbet citron jaune jusqu’au zeste, ganache citron et chantilly ; ou une Cévenole, à base de crème de marrons, éclats de marrons glacés et vanille… On ne change pas une équipe qui gagne !

Beatrix – 3, avenue Paul-Ribeyre, 07600 Vals-les-Bains. À partir de 3,20 € la coupe.

Avis de grand froid à Massilia

Au soleil, ce ne sont pas les glaces qui manquent… Mais en voilà une bonne : celle de Loïc Prosperi, derrière le tout nouveau glacier marseillais Loulou, qui façonne la sienne à partir de lait de bufflonne (vanille, coco, pistache, stracciatella) et ne met rien que des fruits dans ses sorbets – orange sanguine, fraise, melon, pêche blanche… Avec ça ? Une flopée de toppings (amandes torréfiées, chouchoux salés, gingembre confit) ou coulis décadents (fruits rouges, dulce de leche, choco), voire les deux !

Loulou – 116, corniche Kennedy, 13007 Marseille. À partir de 4 € la boule.

Où briser la glace

Alors ça, c’est du jamais-vu : une glace… frite ? Vous avez bien lu, et c’est au Café Isaka que le miracle fut ! Où la cheffe Daniela Fu (passée par Folderol) façonne des délicrèmes glacées aux saveurs asie-mutées (White Rabbit Candy, pandan, Milo, cold brew vietnamese coffee), enrobées de panko et plongées quelques secondes dans un grand bain d’huile, pour ensuite être toppées de pop-corn, gaufrette émiettée, crème fouettée, myrtilles… À dévorer tout en se demandant comment on faisait avant !

Café Isaka – 9, rue Thérèse, 75001 Paris. 6,80 € la glace.

Boulodrome

Quand deux adresses parisiennes aussi sexy l’une que l’autre font frotti-frotta, le résultat est forcément… très hot ! De l’amour entre Folderol (Meilleure glace Guide 2023) et Dumbo (Meilleur burger Guide 2020) est né un dégoulinant soft serve mcdomiamesque, soit une crème glacée au goût tout doux de vanille, à arroser généreusement de caramel coulant ou chocolat intense… Il fait chaud, non ?

Dumbo Pigalle – 64, rue Jean-Baptiste-Pigalle, 75009 Paris. 5 € la glace.

Alerte au verglagla

À Anvers, le glacier Milad de Setareh Pourjavan met les pleins feux sur le Moyen-Orient, avec un panel de cônes si dingues qu’on ne sait plus où donner de la boule : safran, fleur d’oranger et pistaches ; stracciatella au tahini ; café à la cardamome ; pistaches persanes ; yaourt et grenades… Ce n’est pas pour rien qu’on les a fait rappliquer à la soirée de lancement de notre premier guide Fooding Belgique !

Milad Ice Cream – Kloosterstraat 120, 2000 Anvers. À partir de 7,50 € les deux boules.

Retour de bâton

À la recherche de la crème rare ? Direction Plaq, le chocolatier parisien qu’on ne présente plus, qui planque un parfum saisonnier dont on vous dit des nouvelles : un sorbet très chic fait de mucilage, ou pulpe de cacao – un ingrédient qu’on ne trouve pas à tous les coins de rue surchauffée… À moins d’opter pour les autres vedettes de l’été, un sorbet tout choco pris en sandwich dans un biscuit tout aussi chocolaté, ou un esquimau aux pistaches de Bronte.

Plaq – 4, rue du Nil, 75002 Paris. 6,50 € le sorbet.

Boule (italo-)disco

Dans la famille lyonnaise de Minnà et Único, on demande… Fresco, le petit frère qui a plus d’un tour dans sa Botte, avec ses glaces italiennes toutes plus fraîches les unes que les autres : cerises du coin, vanille grillée, cacahuètes, ou encore abricot rôti ce mois-ci. À engloutir en pot, cornet ou bien, plus fancy, parées de biscuits pâtissés par la cheffe Julia Canu. Un bon coup de frais sur la cité des gones…

Fresco – 29, quai Saint-Antoine, 69002 Lyon. À partir de 3 € le pot.

Rien ne se perd, tout se dévore

Envie d’un snack carrément régrekif ? C’est dans la boulangerie parigote Sain que ça se passe, où vient de débouler une glace… au pain au chocolat ! Un délice sublimé par une très bonne idée : la crème glacée est fourrée dans une brioche à la sicilienne moellissima, ou dans un bon Pac des familles, pour la plus grande joie des monomaniaques.

Sain – 13, rue Alibert 75010 Paris. À partir de 3 € la glace.

La boule aux œufs d’or

Été comme hiver dans la capitale belge, les léchouilleur·se·s professionnel·le·s se ruent chez Gaston, le spot de Turan et Lucy Ucar, tombés dans les gelati alors qu’ils vivaient à Bologne. Au programme ? Pistaches d’Iran, noisettes de Sicile, vanille de Madagascar, chocolat noir Valrhona, fraises de Wépion… pour des glaces et sorbets à fond(re) sur le produit.

Gaston – quai aux Briques 86, 1000 Bruxelles. À partir de 3 € la boule.

Plein le cornet

Le Glacetronome ? La planque namuroise de Baudouin Lénelle, lequel, après avoir plaqué le journalisme, s’est mis aux glaces en Italie. Résultat : des boules aussi belles que propres, comme celle à la pistache, ni vert fluo ni chimique ; la Strabana, hybride banane-stracciatella avec des pépites de chocolat qui croquent pour de vrai ; ou encore celle à l’Earl Grey, qui invite le tea time à l’heure du goûter !

Le Glacetronome – rue Mazy 73, 5100 Namur. À partir de 3 € la boule.

Retour à l’ère glaciaire

Aux manettes d’Henriette et Olga, Dimitri Vigneau et Christophe Pubert rendent hommage à leurs grands-mères chéries et aux recettes d’antan, twistées au goût du jour : miel / pignons / fleur d’oranger, citron / fleur de pois, vanille de Papouasie, et même… cannelé ! À noyer de sauce caramel ou chocolat et à recouvrir de croustillant cajou ou pécan – à moins de fondre pour l’une de leurs élégantes coupes givrées…

Henriette et Olga – 25, rue du Pas-Saint-George, 33000 Bordeaux. À partir de 3,50 € la boule.


Envie d’enfiler les boules comme des perles ? Poursuivez votre glaçathon à Paris chez Jade Genin (2e), à Mantchouk (17e), Maison Aleph (4e et 18e) ou encore Aube (11e)… De quoi garder son sang-froid tout l’été !

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