Avec son looooong zinc, son carrelage moucheté et son ardoise volante de plats bistrotiers, À Moro (mantecatura du mot « amour », en italien, et du nom du proprio, Benjamin Moro) coche toutes les cases du restorade de quartier rêvé ! Apparié en cuisine à Adrien Tran (ex-Verre Volé à Paris), l’ancien d’Ourea y tricote, chaque midi, un italo-fricot à prix d’amico (24 €) : vitello tonnato vainqueur du Giro, avec son peloton de fines tranches de veau en maillot de thon, et son échappée de câpres et d’estragon frais ; pasta calamarata un poil surcuite, heureusement rattrapée par un fabuleux ragoût de saucisse au fenouil mijoté 24 heures et gentiment relevé ; avant une érogène ganache chocolat, huile d’olive, noisettes du Piémont concassées et cristaux de sel. De quoi tomber en amour illico presto ! // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Une sélec’ en trois couleurs, histoire de copinarder pépouze sur la terrasse exposée nord : combo blanc rhodanien À La source de Marcel Richaud (6,50 € le verre), rosé de soif tourangeau Tète Rose signé Nicolas Grosbois (6 €), macération de carignan ardéchois Potion par Patricia et Rémi Bonneton (33 € la teille)…
LES PRIX : menus 20-24 €.
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