Créé en tant que cave, le repaire à jajas naturels d’Aurélie Malaise (ex-pro de l’événementiel), Lionel Seux (ex-gérant du resto Le Contrat), Michaël Charbit (co-gérant d’une école d’anglais) et Manon Akhrouf (la jeune cheffe passée par La Coquerie à Sète et chez Guillaume Leclère) s’est peu à peu mué en bistrot vineux. S’il est toujours possible de passer y choper une quille, la franche popote de cet antre aux murs bardés de bouteilles mérite le coup de fourchette. Pour nous l’autre midi : panna cotta au pélardon qui rend complètement chèvre, condimentée d’asperges crues et oignons nouveaux ; crispy poulet frit au curry breton à assortir d’une mayo à la laitue de mer ; replètes boulettes de bœuf kefta, chou-fleur rôti et voluptueuse sauce tahini ; trop bonne bonite crue pourléchée d’une vinaigrette feuille de figuier, crème de brocoli et ail frit ; avant un gâteau sudiste à l’huile d’olive surmonté de fraises en compotée et fraîches ; ou un costaud sablé, noisettes grillées, rhubarbe et praliné café. // Victoria Bout.
POUR LA SOIF ? De très jolis canons nature à piocher soi-même sur les étagères (+10 € du prix affiché à emporter), à moins de demander conseil à Lionel : blanc oxydatif La Bohème du domaine roussillonnais ultra-confidentiel Le Coteau Vermel (une révélation à 6 € le verre), rouge de copains Classe de Jean-François Coutelou (24 € la quille), vibrant picpoul du Domaine Opi d’Aqui (34 €)…
LES PRIX assiettes 6-16 €, planches 23-41 €.
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