Une bombance nommée Becquetance ! Ou le mimi mini-troquet ménilmonté par Anastasia Rohaut et Vincent Bielhy à grands coups de blanc et de bois blond, histoire de bistrotter en toute liberté. Ici, les choses sont limpides : l’un tire-bouchonne à vue derrière le comptoir immaculé, pendant que l’autre, archi reconvertie, balance avec aisance des assiettes de bon aloi depuis la cuisine vitrée. Démo à l’heure du déj’ : combo mer-amer de trévise, hareng puissamment fumé, calmante crème aux œufs de cabillaud et brises d’aneth ; joueuse txistorra (saucisse basque épicée) remastérisée à l’agneau, en petits morceaux lézardant dans un velouté de courge piqueté de croûtons – ou frittata légumière tapissée de sésame et flanquée de mesclun ; avant, en desserts de circonstance, un fondant choco toituré de sarrasin torréfié, ou une ménagère crème brûlée à la verveine – manquant juste un peu de cuisson. Le soir, même délire mais à la carte. // Théodule Mollard
POUR LA SOIF ? Ni chichis ni chimie : cabernet-franc angevin Pain Perdu de Claire et Florent Bejon (7 € le verre), carignan audois Durban d’Antoine Picard (33 € la quille), muscat alsacien This is Muska de Lambert Spielmann (42 €)…
LES PRIX : formules et menu 18-22 € (midi), carte 34-44 € (soir).