Avé César, ceux qui vont se nourrir te saluent ! Après dix-sept ans à servir la Gaule gastronomique (Robuchon, Le Squer, Gagnaire, Frechon), Charles Boixel a décidé de fonder son propre petit empire à Clichy – non sans l’aide de Baptiste Guegan, son camarade en salle (ex-Monsieur Aristide), et de Robin Fayet, son fidèle centurion en cuisine. Dans ce palais des glaces (baies vitrées, comptoir carrelé bleu Méditerranée), le conquérant trio voit double : une courte carte au déj’ qui change toutes les semaines, et une autre, plus étoffée et ciselée, renouvelée chaque saison – et dispo midi et soir. C’est dans celle-là qu’on piocha, l’autre fois : un pâté en croûte d’anthologie (veau, foie gras, pistaches) ; de la joue de bœuf tranchée finement et servie tiède avec une sauce ravigote pêchue ; et des saint-jacques snackées accompagnées de gnocchis fondants, le tout nageant dans un beurre battu au saté et à la crème de butternut. Tant et si bien qu’on fit l’impasse sur le dessert : une pavlova aux fruits exotiques et sorbet coco, des profiteroles ou un porn cookie XXL. À part ça, le Café César vous accueille dès le matin pour le petit déj’, et aux beaux jours, la terrasse face au cimetière peut accueillir une quarantaine de convives – ce ne sont pas les voisin·e·s qui se plaindront du bruit… // Tino Rôti
POUR LA SOIF ? La carte des vins est déjà en reconversion, histoire de proposer autre chose que la cinquantaine de réf’ actuelles, plutôt classiques : côtes-catalanes blanc Les Calcinaires 2020 du Domaine Gauby (48 € la bouteille), rouge bordelais Émilien du Château Le Puy (72 €), champ’ Grande Sendrée 2010 de Drappier (120 €)…
LES PRIX : formules et menu 22,50 et 27,50 € (midi en semaine), carte de saison 42-60 €.
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