Austère église vs terrasse teufeuse, costards-cravates vs laine Saint James, murs bleu nuit vs bar en or qui brille… Le Café des Minimes, en contrebas des geôles du palais de justice, joue des contrastes. Pas étonnant de la part des rigolards Léopold van der Gracht, Jean Vancampenhout et Charles Levie (également assoc’ au Café Circus et Cheval Marin), qui ont recruté Régis Biellmann (ex-Tero et Kitchen 151) pour jouer de la batterie en local. Ce midi-là : parfait œuf poché et poireaux fondants enlacés par une vinaigrette pimpante ; citro-crémeux risotto aux courgettes, safran, pois-chiches et ricotta salée ; gourmande brioche perdue sous une ribambelle de fruits rouges, sorbet fraise et chantilly qui réussit l’exploit d’être à la fois fraîche et chaleureuse. À l’heure de l’apéro, on aligne les fromages, charcut’ et autres assiettes à partager : aubergines panées ; tomates confites ; moules de bouchot et ‘nduja ; bœuf tonnato accommodé d’artichaut… De quoi ravitailler les noceur·ses échauffé·es par les DJ sets et concerts régulièrement programmés le vendredi. // Giani Parmi
POUR LA SOIF ? Des mousses locales comme la Grande Belleza de la Brasserie Surréaliste (6,20 € les 33 cl), mais aussi au fût dont une pils de la maison (3 € les 25 cl) et des pifs naturistes pépères : blanc catalan Lluerna d’Els Vinyerons (7 € le verre), macé’ autrichienne Weißer Mulatschak par Meinklang (39 € la quille), rouge languedocien Rébiscoulé du Domaine Le Chapitre (42 €).
LES PRIX : entrées 12-15 €, plats 23-25 €, desserts 12 € (midi) ; assiettes 9-27 €, poulet rôti à partager 51 €, desserts 12 € (soir) ; assiettes 9-18 €, plats 25 €, desserts 12 € (brunch samedi et dimanche).
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