Georges ? Une référence à Georges Cazeaux-Cazalet (1861-1911), ancien maire de Cadillac, député et défenseur de la viticulture, qui a donné son nom à la place de ce village médiéval, dont l’an-cienne mairie-école a été transformée par Éléonore Colinet : épicerie, cave, quincaillerie, espace de coworking… et resto cosy avec imposante cheminée, parquets, poutres et terrasse sur la place tranquille, managé par Camille Favain (aux bouteilles) et Thibaut Monnerie (en cuisine). Piochés ce soir-là dans l’heu-reuse carte voyageuse le plus localement sourcée possible : très graphique ebi kat-su (un steak de crevettes) en forme de cylindre zébré de sauce tonkatsu aux sa-veurs fumées, reposant sur une chiffon-nade de céleri ; suivi de tranches d’espa-don snackées aux épices tikka, pois chiches frits, sucrine, sur un pain naan bien croustillant ; avant, en audacieux dessert, du bleu d’Auvergne revisité en glace, agrémentée de nectarines acidu-lées et de noix frites. // R.T.
POUR LA SOIF ? Du local dans les verres : graves blanc Clos Bourgelat (6,50 €), cadillac rouge L’Aventure Nocturne du Château Carsin (36 € la bouteille)… Et quelques glous nature : chinon blanc de Thierry Landry (40 €) ou chablis de Thomas Pico (84 €).
LES PRIX Menu 19 € (midi), carte 43-48 €.
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