À deux pas du marché des Capucins, le haut gradé Vivien Durand (proprio du Prince Noir à Lormont) s’est acoquiné avec le cuisinier Kevin Brousse (ex-Mets Mots) pour ouvrir, en pleine coviderie, un troquet singulier nommé Gaùta (« gueule » en occitan). Où l’on vient moins pour le cadre (mobilier de bistrot classique, vieux juke-box cassé) que pour la popote de compét’ sagement tarifée. Ce midi-là, dans le très généreux menu : soupette glacée de patates douces et condiment thaï ; pâté de cochon et pickles pour se décrasser les molaires. Puis la vraie entrée ne déboule qu’après : bonbons de pieds de cochon de chez Éric Ospital, minutieusement désossés et roulés dans une pâte phyllo snackée. Parce qu’on n’est pas venue là pour beurrer des sandwichs, on enchaîne avec des secrets de porc de chez Éric Mayté, grillés à la flamme et servis rosés, flanqués de mini-panisses extra… Sans oublier, en bouquet final, un tendre clafoutis de cerises pochées à la Krieck. Sinon, le mercredi midi, c’est poulet-frites, tandis que jeudi et vendredi soir, la place est faite aux menus thématiques. La cantine du bonheur, on vous dit ! // Kelly Slatée
POUR LA SOIF ? 150 réf’ à la papa : de Bordeaux à la vallée du Rhône, en passant par le sud-ouest et la Champagne… Dont un florilège de vieux millésimes remontant à 1985. Parmi eux, le flacon de Château Cheval Blanc 2000 à… 1064 € ! Mais aussi çà et là, quelques bonnes pioches plus accessibles : pur servadou glouglou Fer de Soif 2021 de Lionel Osmin (6 € le ballon), muscadet Orthogneiss 2020 du Domaine de l’Ecu (43 € la bouteille), ou désoiffant brouilly du Domaine des Capréoles (39 €).
LES PRIX : menus 24 € (midi) et 42 € (jeudi et vendredi soir), carte 29-55 €.
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