À deux pas du marché des Capucins, le haut gradé Vivien Durand (Le Prince Noir à Lormont) s’est acoquiné avec la pâtissière Marie Le Cossec (Les taquineries de Marie) pour ouvrir, en pleine coviderie, un troquet singulier nommé Gaúta. Où l’on vient moins pour le cadre (mobilier de bistrot classique, blaze en grandes lettres noires sur le comptoir) que pour la popote de compète sagement tarifée. Ce soir-là, dans un menu tomatomaniaque en quatre temps : douillette focaccia maison farcie de tomates cerises explosives, à tremper dans une anchoïade à la stracciatella fumée de la Laiterie Burdigala, le tout servi avec un gaspacho verde d’un côté, et un combo jaune d’œuf confit / crumble de parmesan dans une soupe tomatée de l’autre ; dingos tronçons de thon luzien, chaperonnés par des tomates grillées au barbeuc ; juteuses tomates farcies ; avant un sorbet à la fraise au piment d’Espelette servi dans une gaufrette bien roulée, fine et ultra-croustillante. Pour le déj’, place au menu entrée / abats ou plat du jour / classique pâtissier – sauf le mercredi, dédié à l’indétrônable poulet-frites. La cantine du bonheur, on vous dit ! // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? 150 réf’, parmi lesquelles : un rouge bordelais du Château d’Arvigny (5 € le verre), un sauternes du Château Haut-Bergeron (38 € la bouteille) et un assemblage blanc nat’ du Château Lestignac (25 €). Sinon, un cocktail La Gautesque mêlant gingembre, Lillet Rosé, Méandarine Napoléon, tonic et citron (7 €).
LES PRIX : menu 25 € (midi), menu thématique 35 € (jeudi et vendredi soir).