Un décor wabi-sabi à la sobriété à peine calculée, quatre places au comptoir, une demi-douzaine de tables et une ardoise pour annoncer la pêche du jour. Né à Hiroshima, Takeaki Kato a fait les très belles heures du chic Izumi d’Anvers pendant près de vingt piges, avant d’ouvrir son impeccable repaire à sushis à côté de la Marnixplein. Dans l’assiette, pas de dressage contorsionniste, mais une technique imparable et des produits au top de leur forme : anguille laquée ou wagyu caramélisé en nigiri ; crabe makisé ; hamachi ou seiche roulés en maki… À la carte, quelques plats qui donnent envie de revenir, du lunchant chirashi à l’anguille kabayaki – ouverte en deux et grillée au barbecue shichirin. Bref, de quoi mettre un ippon à toute la concurrence. // Sugar Kowalczyk
POUR LA SOIF ? Saké Ichinokura Mukansa, un honjozo (avec addition d’alcool) brassé dans la préfecture de Miyagi (48 € la bouteille), saké doux au yuzu (9 € le verre), thés verts sencha, genmaicha ou hojicha (4 €).
LES PRIX : assortiment de sashimis 25-45 €, nigiri sushis, tempuras et makis 24 €, chirashi 30 €.
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