Exit la cantoche où les vedettes de la politique et du showbiz se ramenaient pour une méchouia ou un couscous royal : La Boule Rouge, institution juive tunisienne des années Macias a troqué ses habits seventies pour s’embourgeoiser d’un look tout noir. Aux commandes, Émile Bonnin et Hugo Audoire (également derrière Tempête et Kamo), qui ont transformé ce petit morceau d’histoire en un repaire chic et feutré tout en clair-obscur, nappes blanches, argenterie et bougies, emporté par une impeccable playlist cold wave et électro. Du côté des assiettes, c’est Simon Andraca (ex-Déviant) qui emballe désormais les classiques dans un freestyle parfaitement maîtrisé, comme ce soir-là, avec un sexy tataki de thon rouge de ligne, pickles de prune et huile verte ; suivi d’un moelleux poulpe grillé posé sur une salsa au maïs à la ‘nduja bien relevée ; avant un étonnant, mais non moins addictif, clafoutis à la poire, whisky et sauge. • Madeleine Proust
POUR LA SOIF ? Une carte de cocktails classiques twistés par Adrien Moudoulaud, du Bar Nouveau, comme ce Boule Rouge Collins (vodka, vanille bourbon, fraise et eau pétillante à 14 €), et une carte des vins dans la même vibe, majoritairement bio-nat’ – blanc pétillant italien Alpino de la Cantina Furlani (10 € le verre), gamay-grolleau Onomatopée de Côme Isambert (8 €), chablis premier cru Fourchaume signé De Oliveira Lecestre (70 € la bouteille)…
LES PRIX : Carte 55-87 €.
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