L’amour est dans Le Pré-Saint-Gervais, depuis que le spot anguleux de Raphaële Bernard-Salmirs (passée par ChezAline, Le Chateaubriand et Le Meurice) donne du coin à moudre à l’ancien Café Vert, rafraîchi pour l’occasion (façade vert pomme, zinc cuivré, miroir vénitien, lanternes en papier). Désormais, place à une habile popote bistrotée en tandem avec Ilaria Conti (ex-Il Cuoco Galante), testée-approuvée l’autre midi : radicchio snacké ambiancé par de la feta et du guanciale croquant ; poulet karaage à la chair tendrissime et à la panure bien bâtie, asticoté de mentsuyu (mix de dashi, sauce soja, mirin et sucre) et servi avec de gros dés de courge rôtie et une salade de chou blanc au cumin ; avant une parfaite pavlova à l’orange sanguine, posée sur un honnête lemon curd. À préfacer ou prologuer, dès 8 h 30 et jusqu’en milieu d’après-midi, de café de spécialité, gâteau à l’orange, madeleines ou cookies maison. // Angela Dolu
POUR LA SOIF ? Des liquides bien choisis et sans chichis : rouge héraultais Poucèt du Château del Ranq (8 € le ballon), macération de gewurzt’ L’impatient par le Domaine Goepp (37 € la quille), blonde Champ Libre de Gallia à la pression (4 € les 25 cl), kombucha Archipel (6 € les 33 cl) et café de la Brûlerie Saint-Jacques décliné à l’envi (espresso, latte… 2 à 4,50 €).
LES PRIX : formules 19-25 €, carte 31-35 €, menu enfants 10 €, pâtisseries 2,50 à 5 €.
Menu alignant un plat en portion adaptée, un cookie et un sirop, coin dédié à la marmaille avec petit bureau, livres, crayons et coloriages… Assurément, ici, c’est kid-friendly ! Les minis comme les grands enfants y sont chéris, pour que le goût de leur époque soit aussi bon que le nôtre.
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