Über-complet comme à l’habitué, couples, groupes, car de retraités, métalleux, notables… Le Marronnier relie comme à la messe les ripailleurs de tous horizons. Dans un sacré volume sonore et sa déco so Alsace – colombages, immense terrasse abritée, salles boisées comme un galion, nappes en kelsh, majestueux kachelofens fonctionnels –, l’institution est à la hauteur de sa réputation ! La parfaite tarte flambée aux champis convoyée sur sa planche est souple et croustillante, une pâte au goût honorant le passage du temps. Parmi les alsaceries de la maison, une petite dinguerie giboyeuse : les leverknepfle aux échalotes, quenelles de foies de volaille et porc, trop salées pour certaines hélas… Mais les spätzle dorées à souhait épongent brillamment l’excès indésirable du minéral, aidées de revigorantes cuillérées de raifort ! On termine avec la torche aux marrons, appropriation locale du mont-blanc, aussi glycémique qu’anecdotique. // Tsampa
POUR LA SOIF ? Tradition oblige, sélection tristement conventionnelle au palais : pinot gris du Domaine Muré à l’aromatique détournée par l’alcool (6,30 € le verre) ; muscat de Pierre Koch (24 € la bouteille), et pinot noir kirsché-boisé de Gustave Lorentz (36 €)…
LES PRIX : formules 13,90 à 16,90 € (midi en semaine), flammekueche 6,30 à 12,50 €, carte 28-45 €, menu enfants 13 €.
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