Vous avez déjà vu de la pasta qui parle avec les mains ? Non ? Allez donc voir du côté de Mangiavino, repaire forestois désormais aux mains de Laura Cuvelier et Nicolas Hossey, qui ont brillamment repris l’affaire d’Ambre et Michele Rosa… Dans cette cave à grailler bric-à-braquée (trancheuse Berkel, affiches de Tolmer, banquettes en velours vert canard, chaises de récup’), la cuisinière Flora Zelada tambouille chaque jour des pâtes sèches façon cucina povera, avec des légumes bio du quartier et produits artisanaux de Toscane et du Latium. Et ce jour-là, après un assemblage badass de charcut’ artisanales (prosciutto, capocollo, mortadelle et guanciale) ramenées de la Salumeria dell’Abbazia dans les Marches, on ne se fit pas prier pour dévorer ses penne enveloppées dans une sauce tomate-butternut soyeuse, le tout enfiévré par une bonne dose de poivre. Si vous avez faim après ce petit festin, les desserts ne sont pas en reste : panna cotta ou tiramisu // Kiko Zushi
POUR LA SOIF ? Plus de 200 vins désulfités, à emporter (– 13 €) ou déquiller sur place : Rosso de Le Coste (46 € la bouteille), Bianco de Cascina Tavijn dans le Piémont (35 €), rouge sicilien Mortellito (7 € le verre).
LES PRIX : Antipasto misto 18 € (pour 2 personnes), pâtes du jour 16 €.
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