En rang d’oignons dans une petite salle au décor minimalo-nippon sur le modèle de la maison mère tokyoïte, on vient se délecter de l’unique spécialité : l’unagi (l’anguille), servie grillée et à toutes les sauces. Pour nous l’autre midi, raidis sur une banquette en cuir fauve, l’impeccable menu Matsu : bon sashimi de thon et de bar ; croquants légumes mijotés ; mini-bolée de soupe miso ; avant une copieuse portion d’anguille grillée à la sauce tare (une sorte de sauce soja sucrée épaisse), alanguie sur un lit de riz. Aperçues sur la table à côté, encore cette anguille confite au gingembre, en version flan au sésame blanc, en beignet, et en gelée ou en sushi, avec navet aigre-doux, pois, ainsi qu’une langoureuse aubergine frite au miso. En dessert, intense crème caramel au sésame noir, gluant mochi gashi ou simple glace matcha et azuki. · Omar Ciboulette

POUR LA SOIF ? Du saké, servi chaud, glacé ou chambré : Dassaï 45 minéral et fruité (14 € les 10 cl), Nigori junmai non filtré (23 € les 24 cl)… Ainsi que du vin de prune umeshu (13 € les 5 cl, 88 € la bouteille de 72 cl) ou des bières artisanales Hikari (8 € les 33 cl) ou Coedo à la patate douce (9 €).

LES PRIX : menus 25-115 €, bentos 36-58 €, plats 17-43 €, accompagnements 4-21 €.