Avant d’espérer passer la ligne orange de cette cantine à udon turbinant à toute vapeur, il faudra accepter de prendre son mal en patience dans une file longue comme une nuit blanche. À l’intérieur, une salle carrelée où les viandes en train de paner grésillent en VO, les habitué·es se pressent sur les micro-tabourets alignés le long des murs pour slurper de gros bols de bouillon fumant servis minute. Le nôtre, l’autre midi ? Une version carnassière avec du porc haché au miso, un œuf mi-cuit coulant et de la roquette, le tout complété de wakamé et daïkon râpé, et arrosé d’une déli-sauce bien chaude. Un kif à accompagner de classiques de la street food nippone : craquants légumes et crevettes en tempura ; savoureux porc pané tonkatsu ; addictif poulet frit karaage ; ou omelette tamagoyaki. // John Mason
POUR LA SOIF ? Une classique bière Kirin à la pression (5 € les 25 cl) et des thés Lupicia : matcha, sencha, genmaicha, hoji ou oolong à la pêche (4 €)…
LES PRIX : menus 17-28 € (midi), udon 11-22 €, petits plats 3-17 €.
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