Cibus, darling, c’est la trattoria planquée rue Molière dont l’accent dolce-vitesque enchante la fashion sphère depuis 2002. Où le chef napolitain Elio Bombace officie pour quelques initié·e·s (moins de vingt-cinq couverts) dans une minuscule sala da pranzo Art déco et sur un bout de trottoir-terrasse. Son credo ? Pas de carte, des plats qui tiennent sur un carnet, rien que du bon et du bio, en VO, avec les meilleurs produits de la Botte. L’autre midi, on opta pour un délicarpaccio de bar recouvert d’une forêt de légumes coupés en julienne (fenouil, carotte, courgette), à assaisonner soi-même de citron et à poivrer avec le colossal moulin posé sur table, puis des paccheri al dente mêlés à un réconfortant ragoût de bœuf ; avant, comme l’année dernière, un mammaternant tiramisu. Un conseil : n’hésitez pas à demander le prix des plats avant de commander… // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Quelques quilles transalpines présentées de vive voix : valpolicella ripasso par le domaine vénète Vaona (10 € le verre), colli tortonesi blanc du Piémont (9 €) ou trebbiano d’Abruzzo signé Pietramore (45 € la bouteille).
LES PRIX : carte 48-75 €.
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