La corniche Kennedy a le vent en pou(l)pe ! À l’étage de son comptoir à poiscailles, le publicitaire Georges Mohammed-Chérif (boss de Buzzman) a coincé Onassis, du nom de l’armateur Aristote Onassis – le second mari de Jackie Kennedy. Un resto iodé articulé sur deux niveaux (rayures rivieresques et cuisine ouverte à l’étage, salon brutaliste avec table d’hôte sous les combles), où le chef Joffrey Bohaër, qui a aiguisé ses lames chez Mory Sacko, balade son monde en cinq escales. De quoi prendre le large ce soir-là : huître de la Maison Giol passée à la flamme et secouée par une compotée de kiwi ; bête de fricassé (beignet salé tunisien) au thon rouge cru, avec du caviar et une salade d’herbes poivrées ; psychédélicieux ceviche de saint-jacques au chou rouge sous acide – un jus de citron-gingembre ; sapidissime brochette seiche-comté façon yakitori ; avant une ganache choco et crème de tonka, titillée d’huile d’olive et de fleur de sel. À la coule, quoi ! // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Une vingtaine de quilles de plaisance : pet’ nat’ tourangeau Exilé des Jousset (9 € le verre), combo vermentino / ugni blanc provençal des Béates (40 € la bouteille), assemblage roussillonnais Le Gneiss par le Domaine Benastra (38 €)…
LES PRIX : menu unique 59 €.
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