Après avoir fricoté au Bistrot du Potager, Pierre-Michaël Martin, dit Pimousse, a amarré au bord de la Saône un pimpant bistrot tout vitré et boisé, ripoliné de blanc et de vert émeraude, où il fait chavirer les affamé·e·s. Installé à une table de ferme, avec vue sur la cave à maturation couvrant de jolies bestioles, on accueillit ce soir-là, à la carte : une divine chair d’araignée de mer brassée en rémoulade avec du chou pointu, le tout acidulé avec de la rhubarbe et une gelée de sureau ; un tentacule de poulpe décontracté à la plancha, drapé de lard de porc noir de Bigorre, dans une barigoule aux kumquats ; une imparable entrecôte de bœuf Holstein maturée 60 jours, flanquée d’un millefeuille de PDT et d’échalotes confites ; un rouget barbet moins maîtrisé, excessivement nacré, serti de courgettes et pickles de cerise ; avant une étonnante mais non moins convaincante faisselle de chèvre, rafraîchie par un sorbet à l’oseille criblé de fraises et petits pois. // Ninsu
POUR LA SOIF ? Des flacons de haute voltige qui font chauffer la CB : arbois Grand Élevage du Domaine Rijckaert (55 € la bouteille), rare nuits-saint-georges blanc La Gerbotte du Domaine de l’Arlot (75 €), côte-rôtie Mon village 2017 du sorcier Stéphane Ogier (même tarif)…
LES PRIX : menus 35 € (midi) et 85 € (soir, 8 services), carte 64-75 €.
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