Vous pensiez que les ramens étaient japonais ? Grosse erreur ! Et Weijun Wang entend bien redonner à la version chinoise originelle ses baguettes de noblesse. Installé·es dans la calme rue des Plantes, le chef wenzhounais et son épouse Shu Yan (styliste en parallèle) font slurper à gogo des bouillons « moins gras et moins salés » dans leur cantoche de 24 couverts ultra épurée – cuisine ouverte, comptoir en chêne clair, mur en béton gris. Ce soir-là, la vague d’um(i)ami frappa de plein fouet : petit bijou d’hamachi cru finement tranché, drapé de micro-lamelles de radis et électrisé par une sauce yuzu ; parfaite aubergine gratinée au miso ; divinissime Tori Shio Ramen, dans lequel chashu de poulet, menma (condiment à base de pousses de bambou), oignon rouge et ciboule forment une union sacrément équilibrée dans le bouillon de volaille de 10 heures ; avant de finir sur des gyozas aux pommes à caresser d’une glace au sésame noir ou thé vert…. // Lester Grossmann
POUR LA SOIF ? Une bière Kirin (5 € les 33 cl), un saké Dassai 45 (10 € les 15 cl) et du thé genmaicha (4 €).
LES PRIX : menu 21 € (midi en semaine), entrées 4-15 €, ramens 15-28 €, desserts 8-14 €.
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