Regain d’espoir kiffatoire au Camas, avec le super repaire des copains Sarah Chougnet-Strudel (aux fourneaux) et Lucien Salomon (aux goulots). Un coquet bistroquet exhibant des murs vert sapin, un comptoir en bois de châtaignier zingué et une cour arborée ouverte aux beaux jours, où la cheffe (ex-Greenhouse et Antidote à Londres) envoie des assiettes fortiches qui donnent envie de balancer des pourliches. Démo avec le menu déj’ : dodue brioche perdue sous une couette de sauce Mornay et mimolette grillée au chalumeau, pluie de graines de grenade, jus de viande et mélange d’épices qui donnent chaud ; zinzin poitrine de cochon grillée, betteraves et crème de moules bien iodée – ou chou-fleur laqué cajolé de polenta et sauce mole, avec tomme de brebis râpée au sommet ; avant un baba au whisky et sirop infusé aux cônes de sapin, crémeux de courge et butternut vinaigré. Et pour les amateur·rice·s de came sous acide, la tartelette aux agrumes est à se damner ! // Juliette Mallat
POUR LA SOIF ? Des vins qui claquent à prix copain : blanc ligérien de La Paonnerie (5 € le verre), fines bulles alsaciennes des frangins Goepp (26 € la bouteille), gamay de Robin Goutallier (23 €)…
LES PRIX : menu 25 € (midi), carte 30-42 €.
