De ses voyages (Asie, Amérique du Sud) et de ses mentors (Pierre Gagnaire, Sylvestre Wahid), Simon Horwitz a rapporté le sens du détail dans son classieux bistrot – tables en chêne massif, cubes de Beaunis en mosaïque, spotlights de galerie. Son credo ? Une barbaque bien sourcée, des cuissons de concours, du végétal bien twisté et un service aux petits oignons. Pour nous, ce soir-là : moelleux gnocchis de butternut goupillés avec quelques zestes explosifs de tangelo et une purée de cresson ; terrible cabillaud breton mariné au miso et terminé au barbeuc, à la chair bien nacrée et parfumée, conjugué à un cannelloni farci de courge, marrons et citron confit ; avant une délirante glace au lait ribot sapée d’une marmelade de citron Meyer et yuzu, le tout criblé de croustillant au miel et d’éclats de cadre de miel de forêt. Sinon, belles bêtes à partager le soir (comme la côte de cochon du Ventoux ou de bœuf Simmental) et aguichant menu le midi – ex. : blinis de sarrasin au potimarron rôti ; foie de veau et endives pochées au caramel de soja ; kiwi et crémeux bergamote. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Une pifothèque bien aiguisée : côtes-du-rhone blanc du Domaine des Amphores (10 € le verre), beaujolais-villages rouge de France Gonzalvez, vermentino roussillonnais de Vinocéros (44 € chaque bouteille)…
LES PRIX : formules et menu 29-34 € (midi), carte 65-80 €.