Elle fut l’unique création rescapée du naufrage de La Jeune Rue, en 2014 : une façade et un décor au carrelage noir et blanc dû à la papesse du design italien Paola Navone. Retapé par l’agence Rotunno-Justman, on y parle aujourd’hui italien grâce au chef sicilien Giuseppe Craparotta (ex-Armani Caffè) et à son acolyte Alessandro Allegri. Dans l’assiette ? Un ragoûtant ragoût de calamars et de poulpe à saucer avec le pain encore chaud ; de dingues carciofi alla giudia – pétales craquantes et cœur délicatement fondant ; des tagliolinis à l’anguille fumée parfaitement citronnées et beurrées… Mais aussi des gnocchis aux brocoli-raves à la texture magique ; ou encore la cotoletta alla milanese parfaitement exécutée ! Et pour le clou du spectable : la panna cotta della nonna, la vraie de vraie, sans gélatine et topée d’une brunoise pomme-poire – une absolue tuerie dont on rêve encore la nuit… // Bérénice Delmy
POUR LA SOIF ? Après un Anna Spritz ou un Negroni Sbagliato (9 et 11 €), un blanc alsacien Pur Jus de Dirringer (9 € le verre) ou sicilien Biancoviola signé Aldo Viola (57 € la bouteille), et un rouge piémontais Dosset de Ferdinando Principiano (40 €)…
LES PRIX : entrées 9-17 €, plats 19-29 €, dessert 10-13 €.
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