Des bols de ramen fumants alignés sur un comptoir en bois DIY, comme un mirage nippon à deux encablures de la cathédrale… et, s’activant derrière le comptoir, Rik van Hooydonk, parti aiguiser ses lames au Japon avant de se perfectionner dans les temples anversois Dim Dining et Dojo. Le chef met un point d’honneur à servir ses soupes sans glutamate, parce que la vie n’a pas besoin d’être compliquée tant que votre ramen l’est ! Voyez plutôt (en fermant les yeux sur la déco et l’éclairage fluorescent) : savoureux Tan Tan à la soupe crémeuse et relevée, absolument umamiesque, pêle-mêlant d’épaisses nouilles maison à la farine de blé (sourcée au localiste Robuust!) avec porc haché, germes de soja et chili oil aillée ; ou version Ebi à base de bouillon de crevettes de la mer du Nord, dans lequel baignent maïs rôti, œuf au jaune soyeux et crevette entière, dont on se fit un plaisir de sucer la tête… À noter que le chef est aussi maître en tout-ce-qui-tombe-de-l’os, à commencer par ces côtes de porc mijotées seize heures ou cette cuisse de poulet fondante avec sauce aux arachides. Le Japon à s’en lécher jusqu’au bout des doigts ! // Coco Bianca
POUR LA SOIF ? Rien de bien sorcier : thé glacé maison (4,50 €), bière Asahi (5 € les 33 cl) ou saké junmai Sawanotsuru Sakagura (7 € le verre).
LES PRIX : ramen 19-26 €, petits plats 5-10 €.
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