C’est l’histoire de Sébastien Bourg-Banville, Ulric Gaignard, Victor Legrand, Pietro Portalupi et Arthur Verdiel, une bande de potes dingues de jolies rondes, qui décident de sauter le pas et d’ouvrir une pizzeria… Vous avez déjà lu ce scénario quelque part ? D’accord, mais celui-ci est loin, très loin du nanar ! Partagé entre la création, les pâtons et les boissons, le quintuor, plutôt très fort, fait swinguer de très bonnes pizz’ gonflées et plantureuses. Sur la partition : dansante Fior di Zucca garnie de ricotta jusque dans les trottoirs, mozza, guanciale, fleurs de courgettes, poivre ; vibrante Capriciosa mixant mozza, artichauts, olives noires, porcini, salsiccia al finocchio (fameuse saucisse au fenouil). Un dernier morceau, sucré ? Concert de morceaux de pâte couverts de crème de pistache, noisettes caramélisées et torréfiées, et praliné en coollab’ avec Louis Simart, le chocolatier du coin… Blues écarté ! // Pippi Johansson
POUR LA SOIF ? Près de cent réfs de vins plutôt proprets : frappato signé Cos (6 € le verre), Grand Blanc de Jean-Michel Stéphan (idem), rouge sicilien de Gabrio Bini (100 € la bouteille)… Mais aussi des softs italiens, limo bio à l’orange sanguine Solerosso (3,50 €) et un impressionnant bar à Chartreuse (6 € le digeo).
LES PRIX : entrées 8 €, pizzas 8-19 €, desserts 7-10 €.
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