Métro-boulot-Lolo, le tiercé gagnant de la branchitude neuviémiste ! Dans leur fantasque red room (une pièce-cuisine en mange-debout en hiver), aux murs carrelés carmin, comptoir vermillon et néon rouge feu, Loïc Minel dit Lolo (ex-Hôtel Grand Amour) et Christophe Juville (Ippon, Figure, Kennedy, cantines Spok) ambiancent le quartier et la terrasse estivale de leur jajas sans chimies. Tandis que du piano déboulent des tapassiettes malignes : délicat carpaccio de saint-jacques sur un lit de crème crue et recouvert de satsuma (mandarine japonaise) ; irrésistible poulet frit, à la panure légère et croustillante, nappé de mayo sriracha ; bavette sans bavures noyée dans une excellente sauce poivrée, et servie avec des frites très allumettes ; décadent sabayon au savagnin cachant d’épais morceaux de cèpes grillés très forts, presque brûlés ; avant de conclure par un moelleux brillat-savarin, préféré à cette figue rôtie au miel, fromage blanc et noisettes. · Omar Ciboulette
POUR LA SOIF ? Du nature peinture : combo chenin et grolleau gris pour ce blanc de macération par Guillaume Noire, en Maine-et-Loire (9 € le verre), chasselas savoyard Adieux 23 par Lucas Madonia (65 € la bouteille), pinot noir Beaune 2022 de Fanny Sabre (105 €).
LES PRIX : tapassiettes 7-19 €.
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