Chez les Vinois, on ne rigole pas avec la bonne bouffe. Après avoir passé le flambeau de la Brasserie Vinois à son fiston Elliot, Dimitri a récupéré les clés d’À Table en 2018, détenues jusqu’ici par son paternel. Et là, c’est le grand écart (réussi !), entre tradition et modernité, pour le maestro de la cuisine française sacrément bien entouré par Salomé, sa belle-fille sommelière (et française, cocorico !). Ce soir-là, dans ce petit écrin aux allures de maison de campagne chic, mais modernisée, ça crépite d’énergie, et ça fait du bruit, mais du bon : pâté en croûte maison à tomber par terre et à la croûte aérienne, avec ses pépites de ris de veau, de foie gras et de morilles ; œuf de ferme poché à 64°C comme une déclaration à la terre, accompagné d’asperges blanches divinement croquantes, de morilles et d’un jus à s’en lécher les doigts ; tranches de boudin blanc du boucher-star Dierendonck, grillées à la perfection et enrobées d’une sauce qui claque aux pickles Tierenteyn, haricots verts et festival de champignons poêlés ; ou andouillette croustillante avec sa sauce moutarde qui réveille, salade pleine de peps et frites qui sentent bon l’enfance pour les inconditionnel·les… La simplicité élevée au rang d’art. Le bouquet final ? Une crêpe Suzette flambée au Grand Marnier en salle, un grand classique qui achève le dîner en beauté. // Tastesteron.
POUR LA SOIF ? Une carte des vins aux accents franchouillards. Sept champagnes s’il vous plaît, dont le Veuve Fourny & Fils (16 € le verre) et une grande reco de Bourgogne, prêt à boire : chardonnay Les Plantes du Domaine Dujardin (86 € la quille) et pinot noir du Domaine Muzard (105 €).
LES PRIX : entrées 19-25 €, plats 28-65 €, desserts 12 €, menu 45-75 € (midi), 75 € (soir).
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