Le onzième parisien avait-il besoin d’un autre barav’ naturophile ? La réponse se trouve au fond d’une assiette bien saucée de ce rade sacrément gaulé – carrelage en cassons, banquette vert sapin, miroir ouvragé. Derrière le zinc ? Maxime Dardeau (ex-Chambre Noire et Cave de Belleville) et Solal Martin-Grondard (ex-Yard), qui ont le bon goût d’associer leurs quilles goulottées avec la cuisine de chef·fe·s invité·e·s. Ce soir-là, c’est Paul Alexis (ex-Lolo Bistro) qui s’y collait : rillettes de porc maison percutées par des guindillas basques so piquantes ; explosives chanterelles et trompettes-de-la-mort nappées d’un mémorable sabayon au jus de viande ; poireaux pochés-brûlés accompagnés d’une sauce tonnato sans chichis ; avant, en dessert câlinant, un riz au lait miso-cacahuètes. Quelques options végi et snackées également, dispos dès l’apéro : coppa de la Botte, gorgonzola et piment thaï, brillat-savarin… // Eric Taylor
POUR LA SOIF ? Des cols très propres sur eux : riesling alsacien de Yann Durrmann (7 € le verre), mâcon blanc par Julien Guillot (42 € la bouteille), cabernet franc ligérien La Sirène Rouge de Victor Rousse (35 €), macération de roussanne rhodanienne J’aurai ta peau par Matthieu Barret (40 €)…
LES PRIX : assiettes 7-12 €.
Hopopopup ! Parce que faire table rase est parfois la meilleure manière de (bien) la remplir, ce lieu accueille des chef·fe·s en résidence. Il se peut donc que lors de votre visite, une nouvelle tête soit derrière les fourneaux.
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