La bonne étoile (mazal en hébreu) de Sarah Pinard-Blasquez (ex-Frida) et Samuel Ranson-Kaufmann les a guidés vers une discrète rue bordelaise, où trône désormais leur enseigne lumineuse – idéale pour rassembler les brebis égarées. À l’intérieur ? Un vrai théâtre ! Draperies, bougies, long comptoir en granit où les bartenders mettent régulièrement le feu, et, dans les assiettes, une savante melting-popote entre Sud-Ouest et Levant. Envoyés ce soir-là : énorme tomate cœur de dame (crue et mondée), le cul sur une base de stracciatella, recouverte d’un déluge de persil, épices zaatar, huile de basilic ; challah moelleuse au sel de Maldon, servie avec un diabolique beurre maison au piment d’Espelette ; poulpe de roche cuit sous vide, puis passé à la poêle, coupé en morceaux et servi façon salade tiède avec fraises des bois et tomates, sauce pimentée et amandes… Et en dessert, sur une base de sablé feuillantine, un pamplemousse rose découpé en quartiers devant nous, topé d’un cream cheese monté minute. Mazal Tov ! // Kelly Slatée
POUR LA SOIF ? Une quinzaine de cocktails alléchants, comme ce Purple Paloma à base de tequila, sirop de piment vert et soda agrumes (12 €), et des vins pour tous les moods : rouges côte-du-rhône Khayyâm 2021 du Mas de Libian (8 € le verre) ; Petit Ours 2022 de Mathieu Barret (39 € la quille) ; Black’Giac 2022 du super domaine savoyard Giachino (46 €) ; cuvée de champagne Brut Initial de Jacques Sélosse (490 € tout de même) ; ou macon-loché Le Clocher 2021 du Domaine Tripoz (47 €)…
LES PRIX : carte 35-61 €, menu festin à l’aveugle 55 € (à partir de 4 personnes).
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