À quelques encablures du Port-Vieux, la mini-cambuse pilotée par Joséphine Avril et le viking des fourneaux Florian Cordeil embarque à son bord locaux·ales looké·es et otages d’un soir capturé·es de leur plein gré. Tagué au Posca sur le mur carrelé turquoise, le plan de navigation annonce les régals en provenance de la cuisine ouverte : pétulante bonite braisée au jus de veau, accompagnée d’une crème de carottes caramélisées (et rien d’autre, juré craché !) ; magique vitello tonnato de très bon thon, coupé très finement ; yakitori de cœur de canard ; asperges carbonara ; crudo de sar ; truite de Banka laquée et estragon… Autant de claques de haute-volée, jusqu’à ce flan au caramel chapeauté de crème fouettée – à se damner ! À noter que le risalamande (riz au lait danois à base de chantilly, amandes et cerises) entretient, lui aussi, une réputation de dessert d’enfer. Enfin, aux amateurs de belles pièces entières (homard, turbot, dorade), la maison propose également d’en griller selon arrivage. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Plein de flacons naturels dans la soute : assemblage blanc de pinots d’Alsace de chez Paul Ginglinger (6,50 € le verre), Cahors du Vent d’un Jour (26 € la bouteille), chenin vinifié en orange La Descente aux Amphores du Clos des Treilles (69 €)…
LES PRIX : tapassiettes 13-27 €, desserts 9 €. Grosses pièces de la mer tarifées au poids.
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