Rue Dénoyez, le bistrot brutaliste d’Édouard Lax (façade en acier, murs de béton, banquettes burinées) continue d’électriser les foules dans une ambiance plus proche d’un ring de catch que d’une dînette en ville. Depuis la cuisine vitrée, la Canadienne Emily Chia (ex-St. John à Londres) assure avec des tapassiettes toujours aussi bien envoyées. Ce soir-là, en terrasse : dément foie de lotte, cerises noires et sauce XO ; rafraîchissant mulet noir, pastèque et leche de tigre ; maous artichaut sous une cascade de sauce « Café de Paris » ; bombesque poitrine de cochon, haricots Borlotti et kimchi ; étonnant combo chou pointu, parmesan et levure ; assortiment de brillat-savarin, morbier fermier et comté ; avant un cinglant sorbet fraise–hibiscus. // Laura Dargent
POUR LA SOIF ? Des vins surnaturels : macération bourguignonne de Baptiste Delhomme (6,50 € le verre), blanc allemand de Christopher Bart (7 €), sauvignon–blanc gardois de Valentin Valles (38 € la bouteille), syrah roussillonnaise de Cyril Fhal (40 €)…
LES PRIX : tapassiettes 6-15 €.