Avec ses vingt-quatre pages de flacons et ses vingt tireuses à bière et vin, Julien Maillet nous en fait boire de toutes les couleurs ! Son abreuvoir ? Un ancien PMU bellevillois ravalé jusqu’à l’os (sol en béton poli, murs écorchés, mobilier indus’), non loin de sa cave du même nom, où la chaleur humaine grimpe à mesure que montent les coudes. Pour éponger, le liquidateur aligne des grignotages stylés et sourcés de près : cœurs d’artichaut grillés ; pépites d’olives taggiasche ; sardines en boîte millésimées à coucher sur pain beurré ; kiffant sauciflard ; bons frometons transalpins ; burrata des Pouilles mouchetée de pistaches… Sans oublier la bruschetta du jour, stracciatella-anchois cette fois-là. // A.A.
POUR LA SOIF ? Que du propre ! Côté pifs, du super nat’ : assemblage mauzac-grenache héraultais de La Sorga (5 € le verre à la tireuse), gewurztraminer Origin de Jean-Marc Dreyer (33 € la bouteille), auvergnat rouge Les Milans de Vincent et Marie Tricot (28 €)… Côté mousses, la totale craft : Icauna, pale ale Popihn (3,90 € les 25 cl), double IPA Verdant (6 € les 25 cl), gueuze Cantillon (5 € les 25 cl)…
LES PRIX : Grignotages 5-13 €.