Dans cette pizzeria d’angle, deuxième adresse du duo multirécidiviste Giesbert-Ross (Roca, Daroco, Rococo, Perruche…), pas de déco qui claque mais une façade bleu canard, des murs de pierres à vif et un solide mobilier en bois clair, pour accueillir, sept jours sur sept, la foule de pizzavores du quartier. L’objet du désir ? Des napolitaines à la pâte souple, maturée quatre jours, enfournées dans les entrailles d’un Marana au gaz et au bois, dont elles ressortent dorées et joufflues à souhait. Testées ce soir-là parmi une douzaine de versions : une Pugliese fleurant bon l’été, mêlant sauce tomate San Marzano, bufala, caviar d’aubergine, tomates séchées et roquette ; et une classieuse Tartufata à base de crème de champis grillés et truffe, fior di latte, stracciatella et jambon blanc Hugier. Toutes deux préférées notamment à la Formaggissima (fior di latte, taleggio, gorgonzola, scamorza, grana padano) ou à la Fiamma (sauce tomate, spianata, fior di latte, pecorino et piment d’Espelette). Pour se sucrer le bec ? Une libidineuse mousse choco un ou un titanesque tiramisu aux éclats de noisette du Piémont. // Théodule Mollard
POUR LA SOIF ? Des bières Pietra (7 € les 33 cl) ou Peroni (6 €), quelques cocktails autour du spritz (versions Aperol, Italicus, St-Germain, limoncello… 10-12 €) et une grosse poignée de vins transalpins : nero d’Avola signé Curatolo Arini (9 € le verre), vermentino sarde de Su’entu (35 € la bouteille), nebbiolo estampillé Aldo Rainoldi (45 €)…
LES PRIX : aperitivo 7-16 €, pizzas 12-19 €, desserts 6-9 €.
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