Tomo, c’est Rive droite / Rive gauche ! Après l’écrin tokyoïte historique de la rue Chabanais, Takanori Murata (ex-Aida) et Romain Gaia ont ouvert, dans un lieu tout en longueur entre murs bruts et bois blond, sa délurée petite sœur (Tomo Chan), plus branchée manga et street food. À côté des fameux dorayaki (pancakes japonais fourrés) et autres daifuku (matcha coulant enveloppé de pâte de riz mochi), on découvre les taiyaki (gaufres en forme de poisson garnies de haricots rouges confits) et les dango (riz moelleux grillé en sauce sucrée-salée), stars des festivals de rue nippons, ainsi que les divines créations telles l’aérien cheesecake ou le délicat baba au rhum. Pour les becs salés, au déjeuner : une omurice, omelette « fuwa fuwa » (légère et moelleuse en japonais) recouvrant un riz à la sauce tomate entourée de curry maison ; ou les isobe, ces bouchées de pâte de riz grillée enrobées d’algue nori. Le clou du spectacle ? Les parfaits glacés au matcha, genmaicha ou sésame noir : glissement progressif du plaisir et de la cuillère à travers les strates de chantilly mascarpone, anko, mini mochi « shiratama », cubes de kanten (agar-agar parfumé), sablés et dorayaki en morceaux, sublimés par une délicieuse glace d’Enzo & Lily en partenariat avec la maison de thés Jugetsudo comme à Kioto ! · Madeleine Proust
POUR LA SOIF ? Des thés de haute goûture, rare Sencha Koshun cultivé en altitude par la famille Tsukiji (8,40 € la tasse) ou matcha Narino, sans amertume (12,50 €), latte et café de spécialité (2,80 à 8 €). Mais aussi, dégustation de saké junmai (9 € les 8 cl) et de liqueur de fruits : yuzushu, umeshu, anzushu au verre (8 €) ou en highball (10 €).
LES PRIX : menus 15-21 €, dorayaki et wagashi 4-8 €.
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