La crème de la crème

Chic ! Des classiques des fêtes qui claquent

Chauds les marrons, la prépa de vos menus de fêtes ? Avec ce guide d’emplettes, c’est du tout cuit pour mitonner des festins de compète ! Saumon fumé, pâté en croûte, volaille, fruits de mer… De Paris à Bruxelles, en passant par Lyon, Toulouse et Marseille, le Fooding a plus d’un (bon) plan dans son sac de courses.

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  • par
    Jules Noirault
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Chic ! Des classiques des fêtes qui claquent

© Rôtisserie Segar

Attablé·e·s en famille, solo ou en duo, du Pays basque au plat pays, le Fooding vous propose trois adresses bien sourcées pour chaque essentiel des repas de fin d’année : en version puriste, bien travaillée, et même belge pour nos voisin·e·s préféré·e·s !

De quoi se payer une bonne tranche

Le repas risque de traîner ? Pas question de s’encroûter ! On démarre du bon pied avec une charcut’ des plus stylées : un pâté en croûte – coûte que goûte.
À poil : chapeau bas(que), Sébastien Zozaya ! Le pâté encroûté aux trois volailles et au foie gras local envoie du petit bois (75 € le kilo).
Sur son 31 : envie de faire les cochon·ne·s sans se compromettre ? À Paname, le MOF Arnaud Nicolas caste soigneusement chacun des produits qui constitue son pâté en croûte – de la pintade au canard, en passant par le foie gras (10,50 € les 150 g).
À la sauce belge : si le boss flamand de la boucherie-charcuterie n’a pas dit son dernier mot, le pâté en croûte au poulet fermier et foie gras de Dierendonck à Bruxelles, c’est sans blabla (10 € les 200 g).

De quoi coller la chair de poule

Qui dinde dîne ! Et ça marche aussi avec la poularde, le chapon, l’oie, le poulet… Sur la table des fêtes, la volaille n’a pas de plomb dans l’aile – on en fait une affaire personnelle !
À poil : la boucherie toulousaine Gras vous met une belle tarte avec sa pintade chaponnée, sourcée à la Ferme de Phalange dans le Gers (23,90 € le kilo). Et pan, dans les dents !
Sur son 31 : pour une volaille qui éblouira vos ouailles, cap sur la Rôtisserie Segar à Paris. Ici, le chapon est farci aux marrons, oignons et champis, le tout déglacé au cognac (42 € le kilo).
À la sauce belge : fini de jouer les mar(i)olles : Spek & Boonen donne une leçon de délicatesse avec les plus jolies poulardes de Bresse (49,99 € le kilo).

De quoi s’en mettre plein la truffe

À l’époque où tous vos petits copains ne juraient que par l’huile de truffe, vous saviez déjà que la bonne came est forcément fraîche… Ça tombe bien, on a les meilleurs dealers !
À poil : le temple de la bonne graille d’Émilie et Yan a beau être planté à Mortagne-au-Perche, leur truffe noire, elle, est périgourdine – et divine (2200 € le kilo).
Sur son 31 : ça canife sec, du côté de Saint-Florent ! À l’Épicerie Scotto, en plus de beaux spécimens, on truffe son panier de champignons avec lesquels les acoquiner : chanterelles, trompettes de la mort… (2000 € le kilo pour les truffes)
À la sauce belge : le Marché des Chefs ? C’est exactement ça : des étals qui vous rendront toqué·e·s… et parmi eux, un spot à diamants noirs (2250 € le kilo) où s’approvisionner sans forcer.

© L'Écaillerie

De quoi rester à flot

Sur la plage (arrière) abandonnée, coquillages et crustacés… Pour des homards malabars et bigorneaux de la plus belle eau, qui passent la cinquième sans noyer le moteur !
À poil : à Marseille, la Poissonnerie du Golfe montre ce qu’elle a sous le clapot en vous proposant de sublimes coquilles Saint-Jacques (à partir de 15 € le kilo).
Sur son 31 : vous en voulez plus ? L’Écaillerie phocéenne met les petits plateaux dans les grands avec 18 huîtres de trois variétés différentes, 10 crevettes Perle de Corail, 10 bulots et 6 palourdes, tout ça accompagné de beurre maison, vinaigre et citron (73 €).
À la sauce belge : en virée à Auderghem (quelle drôle d’idée), on se laisse appâter par Urban Fish Farm, qui permet aussi de bécoter des saint-jacques hyper réglos (15 € le kilo).

De quoi filer la (bonne) pêche

Du saumon frais ou fumé pour les derniers dîners de l’année ? En voilà un beau coup de filet, sourcé chez nos poissonniers préférés !
À poil : chez Poissons à Paris, le saumon, c’est sans sommation. Terriblement frais, à cuisiner comme vous le sentez… (39,90 € le kilo).
Sur son 31 : ça mord à Lyon, où Noé Atelier de la Mer prépare un saumon fumé maison à chaud ou à froid – c’est au choix (9,50 € les 100 g).
À la sauce belge : à Anvers, De Eendracht fait bien les choses : le saumon est fumé sur place, et garanti sans grimaces (7,50 € les 100 g).

De quoi brier de mille feux

Le roi (mage) du plateau de fromages va encore frapper, alors autant qu’il soit bien fait !
À poil : un brie de Meaux affiné sur place ? La classe ! Et c’est dans l’échoppe parisienne Ratafia que ça se passe (21 € le kilo).
Sur son 31 : à Pantin, on embarque un brie pimpé qui passe Double Crème ! Aux figues, à l’anis et à la noix (30 € la pièce).
À la sauce belge : adepte des simili-bries ? Oubliez ça : À la Petite Vache vous sonne les cloches à Bruxelles avec son pue-bon AOP (26,60 € le kilo).

© Tapisserie

De quoi finir au bûcher

Vous avez encore faim après tout ça ? Sorcellerie ! Tant qu’à faire, ajoutez donc à ce flamboyant repas une petite bûche glacée.
À poil : les desserts aux fruits rouges en hiver, très peu pour vous… comme pour Minnà, cette pâtisserie lyonnaise toujours fourrée dans les bons coups – cette fois, avec une alléchante bûche au nougat et agrumes corses (30,90 € pour 5 personnes).
Sur son 31 : à Paris, Tapisserie nous scotche au mur avec une classieuse bûche au chocolat au lait Gran Nativo et cacahuètes (45 € pour 4-6 personnes).
À la sauce belge : à Mons, la fine équipe de Matouroux montre de quelle bûche elle se chauffe avec une version vanille, noisettes, noix de pécan et de macadamia (32 € pour 4 personnes).

De quoi rester (g)lucide…

Il y a des traditions qu’il est bon de respecter… et d’autres, de manger ! C’est le cas des marrons glacés.
À poil : le Parisien Jacques Genin ne perd pas le nord (de l’Italie) et refourgue des marrons de Turin complètement givrés (70 € les 16).
Sur son 31 : marre qu’on vous gâ(na)che la fête avec des gourmandises sans surprise ? Direction Plaq, où les marrons sont confits et enrobés de chocolat quasi pur (26 € les 6).
À la sauce belge : chez Deduystchaever à Gand, plutôt que de simples marrons, on opte pour un arbre en chocolat à composer… parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même (62,50 €) !

© Mado

De quoi se levain du bon pied

Après avoir dormi sur vos deux oreilles (et votre pauvre estomac), c’est reparti pour un tour ! Idéalement, avec des brioches tout juste sorties du four…
À poil : à Lille, Brood vous en brioche un coin avec sa création nature sans fioritures (7 € les 470 g).
Sur son 31 : Mado… nna ! Le panettone aux agrumes ou aux fruits confits (avec ou sans glaçage) de la boulangerie lyonnaise est à se damner (17-23 € pièce).
À la sauce belge : À Uccle, on sait exactement quoi faire de ses Mains : une brioche choco-orange à s’en lécher les doigts (3 € la portion individuelle) !

© Anne-Claire Héraud

BONUS : la totale ripaille

Haut les mains, ceci est un braquage ! Une seule adresse pour un repas complet sans stress, telle est la promesse.
À poil : à Marseille, Provisions vous bichonne avec des choses très très bonnes : gougères, tarama à la poutargue, focaccia maison, pintade, gratin dauphinois… (environ 45 € par personne).
Sur son 31 : entrée, entrée, entrée, plat, plat, dessert… Au Cellier à Nantes, on aurait tort de se priver avec ce menu comprenant quelques saint-jacques, un pâté en croûte, un foie gras, une tourte, une volaille et une douceur (environ 45 € par personne).
À la sauce belge : à Liège, Festin porte bien son nom… Au gargantuesque programme : pâté et terrine maison, raviolis, pigeon, civet de biche, plateau de fromages et gâteau au chocolat – le tout également dispo en version végétarienne ! (environ 50 € par personne).

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À propos

Le Fooding est un guide indépendant de restaurants, chambres, bars, caves et commerces qui font et défont le « goût de l’époque ». Mais pas que ! C’est aussi un magazine où food et société s’installent à la même table, des événements gastronokifs, une agence événementielle, consulting et contenus qui a plus d’un tour dans son sac de courses… Et après l’Hexagone, la Belgique est le nouveau terrain de jeu du guide Fooding !

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