Ça laboure gaiement les faims et les soifs depuis 1880, dans cette bâtisse au bord de la pittoresque route de Sancerre entourée de champs et de vignes. Mais depuis deux ans, c’est Jonathan Beeckman, passé chez Gordon Ramsay à Bordeaux et Christopher Coutanceau à La Rochelle, qui manœuvre la taverne rusti-chic (carrelage sixties, lambris bleutés, cartes viticoles aux murs) pour sustenter locaux et vacanciers d’assiettes fraîches et tradi. Ce midi-là par exemple, dans le classique mais bien monté menu du Sancerrois : toast de crottin de Chavignol sur pain brioché, débarqué avec une belle salade verte aux pickles d’oignon rouge et grains de raisin du coin ; trésor de saucisse au couteau de la Maison Chevreau voisine, associée à une crémeuse purée maison et une fondue d’oignons ; pour finir, aérien tiramisu aux framboises, remplaçable par une crème brûlée ou une panna cotta. Entre autres plats s’affichant à la carte du soir, du bar avec tarte feuilletée tomate-courgette, et une bavette de simmental, tomates à la provençale et frites maison. // Megan Linar
POUR LA SOIF ? Une carte à effeuiller sans fin, au gré des mille références dont une bonne partie des environs, du blanc de Pascal Thomas (6 € le verre) au pinot Génération XIX d’Alphonse Mellot (100 € la bouteille). Et si vous voulez boire plus loin, un pinot noir néo-zélandais du Clos Henri Waimaunga (38 €).
LES PRIX : formules et menu 25-29 € (midi), carte 32-43 € (soir).
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