Fréquenté par le gratin du quartier, ce Marzo signé Julien Cohen (Grazie, Pizza Chic) et Pascal Balland (Cinq-Mars) s’adresse à celles et ceux que le kitch des pizzerias popu lasse. Ici, l’immaculé fait foi, du bar en faïence aux tables de Carrare, avec, au fond, un sanctuaire où le pizzaïolo et son équipe se dévouent pour nourrir en disques dorés le majestueux tabernacle, couvert de mosaïques. Sur une pâte napolitaine vraiment réussie, crousti-fondante comme il faut, des asperges vertes, du fior di latte, de la mozza di buffala et de la poutargue râpée ; encore meilleure, celle aux artichauts, en crème et en poivrade, escortés d’olives et parmesan. Avant ça, des antipasti bien balancés (on vous épargne l’écorchage de la langue de Dante) : salade de thon et haricots blancs ; bruschetta d’espadon fumé, straciatella et fenouil ; chiffonnade d’une finissime bresaola fumée, couvrant un amour de crème de thon et retenue au creux de l’assiette par de juteux câpres géants. Sans oublier les desserts, dont l’indétrônable tiramisu et l’amène panna cotta aux cerises amarena, ou les plus audacieuses pizzas au chocolat ou à la confiote de lait. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? On va vous surprendre : une cave cento por cento nature et italienne : blanc toscan Sant’Ellero de la Ginestra (9 € le verre), Tulle Bianco de chez Terra Siciliane (29 € la bouteille) ou Langhe Nebbiolo du signore Ferdinando Principiano, dans le Piémont (66 €).
LES PRIX : antipasti 7-20 €, pizzas 15-22 €, desserts 11-13 €.
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