Le cœur des sushistas fait boum boum (doki doki en japonais) pour la dernière adresse de Romain Taieb (Piaf, Bambini) et son assoc’ Thomas Moreau. Un comptoir nippomaniaque niché dans la Poste du Louvre et nippé par l’archi Rodolphe Albert (également derrière le décorum de Shabour et Tekés), pour un résultat brutaliste tout en béton, verre et bois blond. Sur la courte carte dessinée par le cuistot colombiano-japonais Andres Ramirez, place à la nouvelle reusta du riz rond : un crousti rouleau de nori wrappé minute, fourré de riz parfaitement cuit et d’un tartare de poisson à pedigree – saumon, thon gras, sériole, saint-jacques, crabe ou homard. À compléter, pourquoi pas, d’edamame, de sashimis de saumon ou d’un tartare de thon canon, avant d’irrésistibles mochis maison au sésame noir, coco et yuzu, dodus à souhait. Bref, les tradis makis ont du sushi à se faire. // Albertine Simonet
POUR LA SOIF ? De quoi faire kanpai en V.O. : saké junmai ginjo Bijito bien équilibré (7 € le verre) ou plus rare Gekkeikan, minéral et élégant (11 €), whisky Nikka ou Hibiki (14-20 € les 4 cl), mousse Asahi (6 € les 33 cl) et thé genmaicha (6 €).
LES PRIX : rolls 16 € les trois, 34 € les six, sides 6-7 €, mochi 5 €.