Attablé·e·s en famille, solo ou en duo, du Pays basque au plat pays, le Fooding vous propose trois adresses bien sourcées pour chaque essentiel des repas de fin d’année : en version puriste, bien travaillée, et même belge pour nos voisin·e·s préféré·e·s !
De quoi se payer une bonne tranche
Le repas risque de traîner ? Pas question de s’encroûter ! On démarre du bon pied avec une charcut’ des plus stylées : un pâté en croûte – coûte que goûte.
À poil : chapeau bas(que), Sébastien Zozaya ! Le pâté encroûté aux trois volailles et au foie gras local envoie du petit bois (75 € le kilo).
Sur son 31 : envie de faire les cochon·ne·s sans se compromettre ? À Paname, le MOF Arnaud Nicolas caste soigneusement chacun des produits qui constitue son pâté en croûte – de la pintade au canard, en passant par le foie gras (10,50 € les 150 g).
À la sauce belge : si le boss flamand de la boucherie-charcuterie n’a pas dit son dernier mot, le pâté en croûte au poulet fermier et foie gras de Dierendonck à Bruxelles, c’est sans blabla (10 € les 200 g).
De quoi coller la chair de poule
Qui dinde dîne ! Et ça marche aussi avec la poularde, le chapon, l’oie, le poulet… Sur la table des fêtes, la volaille n’a pas de plomb dans l’aile – on en fait une affaire personnelle !
À poil : la boucherie toulousaine Gras vous met une belle tarte avec sa pintade chaponnée, sourcée à la Ferme de Phalange dans le Gers (23,90 € le kilo). Et pan, dans les dents !
Sur son 31 : pour une volaille qui éblouira vos ouailles, cap sur la Rôtisserie Segar à Paris. Ici, le chapon est farci aux marrons, oignons et champis, le tout déglacé au cognac (42 € le kilo).
À la sauce belge : fini de jouer les mar(i)olles : Spek & Boonen donne une leçon de délicatesse avec les plus jolies poulardes de Bresse (49,99 € le kilo).
De quoi s’en mettre plein la truffe
À l’époque où tous vos petits copains ne juraient que par l’huile de truffe, vous saviez déjà que la bonne came est forcément fraîche… Ça tombe bien, on a les meilleurs dealers !
À poil : le temple de la bonne graille d’Émilie et Yan a beau être planté à Mortagne-au-Perche, leur truffe noire, elle, est périgourdine – et divine (2200 € le kilo).
Sur son 31 : ça canife sec, du côté de Saint-Florent ! À l’Épicerie Scotto, en plus de beaux spécimens, on truffe son panier de champignons avec lesquels les acoquiner : chanterelles, trompettes de la mort… (2000 € le kilo pour les truffes)
À la sauce belge : le Marché des Chefs ? C’est exactement ça : des étals qui vous rendront toqué·e·s… et parmi eux, un spot à diamants noirs (2250 € le kilo) où s’approvisionner sans forcer.
De quoi rester à flot
Sur la plage (arrière) abandonnée, coquillages et crustacés… Pour des homards malabars et bigorneaux de la plus belle eau, qui passent la cinquième sans noyer le moteur !
À poil : à Marseille, la Poissonnerie du Golfe montre ce qu’elle a sous le clapot en vous proposant de sublimes coquilles Saint-Jacques (à partir de 15 € le kilo).
Sur son 31 : vous en voulez plus ? L’Écaillerie phocéenne met les petits plateaux dans les grands avec 18 huîtres de trois variétés différentes, 10 crevettes Perle de Corail, 10 bulots et 6 palourdes, tout ça accompagné de beurre maison, vinaigre et citron (73 €).
À la sauce belge : en virée à Auderghem (quelle drôle d’idée), on se laisse appâter par Urban Fish Farm, qui permet aussi de bécoter des saint-jacques hyper réglos (15 € le kilo).
De quoi filer la (bonne) pêche
Du saumon frais ou fumé pour les derniers dîners de l’année ? En voilà un beau coup de filet, sourcé chez nos poissonniers préférés !
À poil : chez Poissons à Paris, le saumon, c’est sans sommation. Terriblement frais, à cuisiner comme vous le sentez… (39,90 € le kilo).
Sur son 31 : ça mord à Lyon, où Noé Atelier de la Mer prépare un saumon fumé maison à chaud ou à froid – c’est au choix (9,50 € les 100 g).
À la sauce belge : à Anvers, De Eendracht fait bien les choses : le saumon est fumé sur place, et garanti sans grimaces (7,50 € les 100 g).
De quoi brier de mille feux
Le roi (mage) du plateau de fromages va encore frapper, alors autant qu’il soit bien fait !
À poil : un brie de Meaux affiné sur place ? La classe ! Et c’est dans l’échoppe parisienne Ratafia que ça se passe (21 € le kilo).
Sur son 31 : à Pantin, on embarque un brie pimpé qui passe Double Crème ! Aux figues, à l’anis et à la noix (30 € la pièce).
À la sauce belge : adepte des simili-bries ? Oubliez ça : À la Petite Vache vous sonne les cloches à Bruxelles avec son pue-bon AOP (26,60 € le kilo).
De quoi finir au bûcher
Vous avez encore faim après tout ça ? Sorcellerie ! Tant qu’à faire, ajoutez donc à ce flamboyant repas une petite bûche glacée.
À poil : les desserts aux fruits rouges en hiver, très peu pour vous… comme pour Minnà, cette pâtisserie lyonnaise toujours fourrée dans les bons coups – cette fois, avec une alléchante bûche au nougat et agrumes corses (30,90 € pour 5 personnes).
Sur son 31 : à Paris, Tapisserie nous scotche au mur avec une classieuse bûche au chocolat au lait Gran Nativo et cacahuètes (45 € pour 4-6 personnes).
À la sauce belge : à Mons, la fine équipe de Matouroux montre de quelle bûche elle se chauffe avec une version vanille, noisettes, noix de pécan et de macadamia (32 € pour 4 personnes).
De quoi rester (g)lucide…
Il y a des traditions qu’il est bon de respecter… et d’autres, de manger ! C’est le cas des marrons glacés.
À poil : le Parisien Jacques Genin ne perd pas le nord (de l’Italie) et refourgue des marrons de Turin complètement givrés (70 € les 16).
Sur son 31 : marre qu’on vous gâ(na)che la fête avec des gourmandises sans surprise ? Direction Plaq, où les marrons sont confits et enrobés de chocolat quasi pur (26 € les 6).
À la sauce belge : chez Deduystchaever à Gand, plutôt que de simples marrons, on opte pour un arbre en chocolat à composer… parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même (62,50 €) !
De quoi se levain du bon pied
Après avoir dormi sur vos deux oreilles (et votre pauvre estomac), c’est reparti pour un tour ! Idéalement, avec des brioches tout juste sorties du four…
À poil : à Lille, Brood vous en brioche un coin avec sa création nature sans fioritures (7 € les 470 g).
Sur son 31 : Mado… nna ! Le panettone aux agrumes ou aux fruits confits (avec ou sans glaçage) de la boulangerie lyonnaise est à se damner (17-23 € pièce).
À la sauce belge : À Uccle, on sait exactement quoi faire de ses Mains : une brioche choco-orange à s’en lécher les doigts (3 € la portion individuelle) !
BONUS : la totale ripaille
Haut les mains, ceci est un braquage ! Une seule adresse pour un repas complet sans stress, telle est la promesse.
À poil : à Marseille, Provisions vous bichonne avec des choses très très bonnes : gougères, tarama à la poutargue, focaccia maison, pintade, gratin dauphinois… (environ 45 € par personne).
Sur son 31 : entrée, entrée, entrée, plat, plat, dessert… Au Cellier à Nantes, on aurait tort de se priver avec ce menu comprenant quelques saint-jacques, un pâté en croûte, un foie gras, une tourte, une volaille et une douceur (environ 45 € par personne).
À la sauce belge : à Liège, Festin porte bien son nom… Au gargantuesque programme : pâté et terrine maison, raviolis, pigeon, civet de biche, plateau de fromages et gâteau au chocolat – le tout également dispo en version végétarienne ! (environ 50 € par personne).